Vue sur Pico
Après une grosse dizaine de jours à Flores, direction l’île de Faial, la seule île du voyage où l’un de nous (Yohan en l’occurrence) avait déjà mis le pied avant notre tour de l’Atlantique. Sauf que c’était au mois de janvier et sur un X-55.
135 nm nous séparaient de Faial : les 15 premiers miles se sont fait au moteur puis nous avons eu du petit temps (sous spi) et enfin du vent sur la fin. 10 nœuds au speedo en arrivant, ça faisait longtemps!
A notre arrivée, le 4 juin, la marina de Horta est bondée (jusqu’à 5 bateaux à couple) mais Cable Bay est petit et chanceux, nous avons une place au ponton ! Nous recroisons pas mal de bateaux qui étaient à Flores, d’autres aux Antilles, et même un bateau de jeunes suédois croisés à notre arrivée au Cap-Vert sur l’île de Sal… il y a 6 mois ! Nous rencontrons Sam, en solo, qui vient de l’île de l’Ascension (40 jours dont trois semaines au près…), chapeau !
Horta, c’est un port très connu des plaisanciers aux Açores et le point d’arrivée favori de nombreux équipages : une grande marina et tous les services dont peuvent avoir besoin les plaisanciers, notamment pour les réparations. De notre côté, c’est le génois qui est fatigué… Nous avons un peu galéré à trouver un voilier fiable (le premier annule une première fois le rendez-vous et ne se présente pas au deuxième) mais normalement nous récupérons le génois réparé ce soir !
A Horta, de très nombreux plaisanciers laissent un souvenir de leur passage
Du coup, nous avons eu le temps de profiter de l’ambiance de Horta, de ses bars pleins de marins et de découvrir un peu l’île à pieds et en stop. Yohan a saisi l’occasion pour plonger : dans une grotte avec un paysage très minéral, d’énormes perroquets et des raies pastenagues.
La « caldeira do inferno »
La « caldeira », le cratère qui domine Faial
Moulins rouges
Paysages champêtres
Monte de guia
Vue sur Horta
En terrasse
Taberna do Pim, une bonne adresse (on a fait l'ouverture du bar)