Lajes das Flores, 10 jours déjà, nous sommes bien ici… peut-être même trop bien pour se motiver à partir pour Horta.
Cette île magnifique est très paisible. Ces dix belles journées sont passées doucement entre balades et repos, « l’apprentissage » du village (dans le sens où les commerces n’arborent aucune enseigne et que l’approvisionnement dépend du cargo qui passe tous les quinze jours) et bien sûr les apéros qui eux n’ont requis aucun apprentissage.
Lors de la première rédaction du blog, nous avons eu un plantage d’overblog qui a tout effacé… Du coup, on a un peu la flemme et on va se contenter de quelques photos commentées que voici :
Commençons par le début, le phare que nous apercevions la veille de notre arrivée à plus de 20nm. Il éclaire dans tous les sens et donne un petit effet « boîte de night » au village. Sympa
Après avoir été sur l’île la plus sud d’Europe : el Hierro, nous voici sur la plus ouest. Bem Vindo
Moyen de transport local : le motoculteur armé d’une chariote. J’exagère, on n’en a pas vus tant que ça…
Zelia tient un petit magasin de produits artisanaux et n’est pas avare en vieilles histoires. Elle nous raconte l’accident de son mari en 88 et quelques anecdotes de bateaux cassés en deux ou de nuques brisées … C’est dangereux la chasse à la baleine !
Une photo de veaux pour vous parler des vaches qui sont très réputées. Exportées à Lisbonne vivantes par bateau (les pauvres) ou abattues le jeudi (la viande est vendue le lendemain et il faut donc la laisser une bonne semaine au frigo avant de la consommer), les locaux font aussi du beurre, des yaourts et du bon fromage. J’oubliais, le lait est distribué dans des bidons d’alu comme chez nous « dans l’temps ».
Lors de notre première escapade, nous sommes partis en bus à Santa Cruz (le plus grand village) en pensant rentrer en stop après avoir fait quelques courses. Nous sommes tombés sur Betty (biologiste française qui travaille à Horta sur les raies mantas), Joseph (artiste portugais : josephpireslewin.com link ) et leur bébé Lara (qui sera le premier à bord de Cable Bay). Nous avons sympathisé et passé la journée ensemble. Pour nous, c’était le bon plan. Ils nous ont emmenés dans leurs endroits favoris comme Poço da Alagoinha ci-dessus ou Caldeira Comprida et Negra ci-dessous. (caldeira : cratère devenu lac)
Allez, on part en ballade. La vierge veille sur nous et les bâtons de marche sont à disposition : l’hospitalité locale.
La plaine de Lopo Vaz au sud, premier endroit habité de l’île. C’est plutôt isolé maintenant. Ci-dessous, toujours à Lopo Vaz, on retrouve les bananiers et l’igname (les grosses feuilles vertes) comme aux Antilles.
Lapin de garenne servi au Casa do Rei. Un restaurant hautement recommandable tenu par un couple d’allemands. Ils font leurs jus, de la confiture (voir les fruits du coin ci-dessous) et ils cuisinent avec les produits de leur jardin et des prés environnants. La dernière fois qu’on a mangé des fleurs, c’était en Nouvelle-Zélande ! C’est Marie France qui nous a offert le dîner. Une dame de plus de 70 printemps originaire de Brest. Elle avait repéré notre pavillon français et nous a promenés quelques heures, présentés aux français du coin qui connaissent tous les bons plans avant de nous faire visiter l’atelier de son association créée pour construire une goélette de 17 mètres sur place avec le bois de Flores… Belle rencontre.
Dur, dur, l’eau à 19°C après les Caraïbes. En plus, les perroquets sont sacrément farouches. La falaise en arrière-plan accueille les puffins cendrés le soir, nous sommes juste à côté du port. Ils ont beaucoup de choses à se dire… en tout cas ça fait pas mal de décibels.
Vers Faja Grande, à l’ouest, Le moulin à eau toujours en marche pour les touristes. Il produit de la vraie farine de maïs pour le pain et est bien sympathique pour abriter les marcheurs de la pluie. Sauf que nous, on est partis 10 minutes trop tôt…(ci-dessous, l'intérieur)
Cédric , skipper d’Hatoup, en tenue de soirée. Bonne soirée d’ailleurs sur le bel outremer 45 de William et Isabelle avec leurs deux enfants.
Le port s’est bien rempli en une semaine ! Au milieu, Sylva, le bateau jaune de nos copains Sev et Mathieu. Leur arrivée a été dignement arrosée avec Delfine, Thomas et Yves qui ont terminé leur traversée 2 heures avant.
Dernière balade avant de quitter Flores, à Caldeira Rasa et Funda. Le Rara Avis vient d’arriver et nous on part !
Il est trop tôt mais d’après Marie France, l’île est magnifique quand les hortensias fleurissent de partout… Flores, l’île aux fleurs.
Allez, tchaô