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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 16:24

Guadeloupe, baleine queue

 

Et oui, en Basse-Terre (la partie ouest de la Guadeloupe), c'est la forêt tropicale, et quand on marche, on se retrouve vite les pieds dans la boue!

 

Mouillage de l'îlet du Gosier sur Grande-Terre

Nous arrivons en Guadeloupe le 13 mars après une petite nav' sous spi, ça faisait longtemps, et mettons l'ancre entre l'îlet du Gosier et la plage. Objectif: acheter un pilote en prévision de la transat retour (puisque nous avons cassé la pale immergée du régulateur d'allure en quittant le Cap Vert). Après réflexion, nous arrêtons notre choix, mais il n'y en a pas en stock... Il nous faudra donc revenir à la marina de Pointe-à-Pitre dans quinze jours pour l'installer!

Guadeloupe--ilet-du-Gosier.jpgL'îlet du Gosier


Quand nous débarquons à la nage sur l'îlet du Gosier, nous découvrons des petits bars et vendeurs de grillades. Le week-end, les vacanciers et les locaux prennent d'assaut l'îlet. Dans 1m50 de fond et à peine à 20m de la plage bondée, nous apercevons un énorme barracuda à l'ombre d'un bateau au mouillage. Impressionnant, grand et gros, immobile, il avait l'air sûr de lui.
Au retour, nous apercevons un lambi. Nous n'avons jamais essayé d'en cuisiner... C'est facile à attraper mais beaucoup moins à sortir de sa coque. Nous avons demandé quelques conseils à des locaux sur la plage mais nous avons mal interprété la façon de le tuer pour le sortir facilement... Ça c'est fini au marteau + burin: un massacre.

 

Les Municipales de 2014

 

Pendant notre passage en Guadeloupe, la campagne des élections municipales bat son plein. La journée, les haut-parleurs des voitures de campagne diffusent les messages des candidats et en fin d'après-midi ce sont les "conférences" des candidats organisées en plein air qui prennent le relais. C'est un peu comme la différence entre la messe chez nous et chez les amateurs de gospel: on croise des pick-up avec d'énormes enceintes comme lors du carnaval qui font vibrer des truc du genre " et moi je vais voter - Bouillante en action " sur un rythme tout à fait antillais.

Mouillage de l'Anse à la Barque sur Basse-Terre

Le 16 mars, nous levons l'ancre direction l'Anse à la Barque sur Basse-Terre à l'ouest de la Guadeloupe. Le vent souffle et gonfle le spi -encore! - pour une navigation dominicale agréable. En début d'après-midi, nous avons mis l'ancre et nous nous jetons à l'eau.

Guadeloupe, vue sur l'Anse à la Barque 2 L'Anse à la Barque

Guadeloupe, alentours de l'Anse à la Barque

Aux alentours de l'Anse à la Barque

 

Balade aux alentours de Matouba

Nous rejoignons en bus le village de Matouba pour une journée de marche. Cette fois-ci, c'est la première, nous pataugeons parfois dans la boue! Heureusement, on croise pas mal de ruisseaux dans lesquels nous nettoyons nos chaussures.

Guadeloupe, Saut d'eau de Matouba 2 Le saut d'eau de Matouba

Guadeloupe, Matouba, agriculture

Cultures près de Matouba

Guadeloupe, Matouba,deuxième petite cascadeUne deuxième petite cascade


Mouillage de Malendure - L'îlet Pigeon

En arrivant, nous retrouvons l'équipage de Sylva, l'occasion de partager nos dernières expériences antillaises.

Au mouillage, le vent souffle fort et lève un clapot qui rend le débarquement en kayak un peu humide. La nuit, le mouillage est parfois rouleur...

Nous sommes ici dans un parc national: la réserve Cousteau, renommée pour ses fonds sous-marins. Equipés de nos masque et tuba, nous apprécions les coraux, tortues et nombreux poissons qui peuplent le coin dont les poissons perroquets des années 80 (pour la couleur digne d'un tenue de ski de cette décennie). Yohan profite de notre passage pour une journée plongée. Le matin c'est sur une épave: un sablier de 50m posé à 24m de fond, le Franjack. Un des plongeurs de sa palanquée fait une panne d'air au bout de 35min et pour la première fois, Yohan tracte un niveau 1 avec son octopus, en vidant ses poumons et en le tirant vers le bas pour qu'il ne les fasse pas remonter comme des flèches à la surface. Une expérience formatrice.
Il replonge de nuit sur la même épave, une de ses plus belles plongées: des petits poissons endormis, des coraux tubulaires qui crachent une pluie d'étoiles jaunes, des tortues, des polypes jaunes (qui n'apparaissent que la nuit)...

Un bémol tout de même, la sur-activité dans le parc national: il est autorisé de mettre l'ancre près de la plage de Malendure, la pêche est autorisée pour les pêcheurs locaux et il y a un nombre hallucinant de clubs de plongée et de plongeurs (et il parait que c'est la basse saison...).
Sous l'eau, on voit fréquemment de méchants coups de palmes sur la flore, des plongeurs débutants qui se cognent dans les épaves, ... À nos yeux, c'est un peu l'écologie faux-cul et du coup, Yohan préfère ne pas trop insister sur la plongée.

Guadeloupe, vue sur l'îlet Pigeon

L'îlet Pigeon

Guadeloupe, trace de Malendure, vue sur merGuadeloupe, trace de MalendureLa trace de Malendure, balade côtière vers le nord

Guadeloupe, Malendure, départ Sylva, paysageSylva quitte le mouillage


Depuis Malendure, nous optons pour une matinée de balade dans la forêt tropicale. Le stop marche super bien. Nous n'attendons pas 5min à l'arrêt de bus. C'est un photographe sous-marin fort sympathique qui s'arrête et nous dépose à la maison de la forêt sur la route de la traversée. Les chemins sont moins boueux que vers Matouba, mais boueux quand même...

Guadeloupe, cascade aux écrevisses, OphélieLa cascade aux écrevisses, facilement accessible; du coup il y a plein de monde et on n'a pas envie de s'y baigner.


Pour le retour, nous tendons à peine le pouce, et cette fois-ci, ce sont un cousin et une cousine qui nous prennent à bord, des nantais avec des aïeux antillais. Ils nous invitent chez eux à l'apéro, ti-punch avec du Bologne car nous sommes sur Basse-Terre et si on a bien compris le Damoiseau c'est plutôt sur Grande-Terre, puis à partager le déjeuner au restau en bas de chez eux. Nous découvrons un plat insolite (pour nous en tout cas), le dombré aux queues de cochon: des boulettes de farine, des haricots rouges et les fameuses queues de cochon. On nous explique à la fin du repas qu'il s'agit d'un plat qui était traditionnellement servi aux esclaves... Il faut dire que ça cale.

Mouillage de Deshaies

Après une dernière baignade à l'îlet Pigeon, nous quittons la réserve le 21 mars direction Deshaies à 8 miles au nord. Le vent change très souvent de sens et d'intensité, ça dynamise la nav'!

A Deshaies, nous retrouvons des bateaux connus. La vie est douce: baignade, balade dans les environs, baignade, apéro et on recommence. J'oubliais, Yohan chasse et cuisine son premier poulpe sur les conseils de Fabrice, Caroline et Sev. Merci les copains!

En parlant de Fabrice et Caroline ce sont les pros des histoires de fou: il y en a d'autres mais vous pourrez découvrir leur malheureux incident avec une structure de pêche rigide (une sorte d'énorme filet) dans le prochain Voiles et Voiliers. Et à l'apéro, ils nous ont raconté qu'ils n'avaient pas pû pêcher pendant plusieurs jours pendant leur transat pour cause de baleine! Ils ont navigué avec un rorqual de la taille de leur bateau, soit environ 11m, qui les a suivis... Au début, ils étaient impressionnés et avec le temps il se sont habitués à naviguer en flottille avec ce gros cétacé qu'ils ont nommé Rorquie!

Guadeloupe, mouillage DeshaiesLe mouillage de Deshaies

Guadeloupe, DeshaiesDeshaies

Guadeloupe, Deshaies, PoulpeLe poulpe

Guadeloupe, plage de Grande AnseGuadeloupe, plage de Grande Anse sudGuadeloupe, plage de Grande Anse, Yohan, escaladeLa plage de Grande Anse au nord de Deshaies

 

Mouillage de Sainte-Rose

Après quelques heures de navigation pour rejoindre le nord-est de Basse-Terre, nous découvrons avec plaisir un mouillage confidentiel au coeur de la mangrove. Il faut dire que notre carte Navionix annonçait moins d'1m de fond alors que nous n'avons jamais trouvé moins de 3,5m-4m en suivant le chenal. Le plan d'eau est d'un calme plat. Nous mouillons juste devant le port de pêche, d'où nous débarquons en annexe. Le lendemain, le 25 mars, nous profitons de la fraicheur matinale pour explorer la mangrove en kayak. Nous croisons un bateau à moteur "maison" mouillé à l'abri d'un îlot de mangrove, une barque de laquelle un pêcheur nourrit les pélicans bruns (ou "grands gosiers") et des jeunes en plein cours de kayak avec leur prof.

Guadeloupe, Sainte-Rose mangrove 3

Kayak dans la mangrove

Guadeloupe, Sainte-Rose pélicans bruns

Guadeloupe, Sainte-Rose, pélicans bruns

Les pélicans bruns

Guadeloupe, Sainte-Rose pélican brun décollageGuadeloupe, Sainte-Rose pélican brun décollage suiteDécollage


Le 25 mars: une après-midi "galères"!

Après notre balade en kayak dans la mangrove, nous nous décidons à lever l'ancre direction Port-Louis (à l'est, sur Grande-Terre) à 10 miles à vol d'oiseau. Nous sortons du chenal au portant tranquillement avant de nous retrouver au près avec peu de vent en direction de Port-Louis d'où une fumée sombre monte dans le ciel. En nous approchant, la fumée se transforme en nuage et des cendres commencent à voleter autours de nous. Nous faisons demi-tour direction Deshaies. Le vent souffle très doucement, nous envoyons le spi pour une heure de plaisir, le GPS indique entre 6 et 6,5 nds! Le spi affalé, nous lofons direction Deshaies et le vent tombe. Nous allumons le moteur pour continuer notre route, et là erreur... la ligne de pêche est dans l'hélice. Après 5 minutes sous le bateau, Yohan remonte à bord avec toute la ligne. Nous arrivons finalement au mouillage pour la dernière péripétie de la journée: nous mettons l'ancre trop près d'un corps morts que nous pensions inutilisé. Le bateau touristique d'exploration de la mangrove prend la bouée... Quoi de plus chouette que de relever l'ancre au coucher du soleil!

En route vers Pointe-à-Pitre... les baleines!!!

Le 26 mars, une journée compliquée niveau vent: il n'y en a presque pas, et il change souvent d'intensité et de sens. En plus, une petite houle s'en mêle! Nous mettons 6h à parcourir la vingtaine de miles qui nous sépare du mouillage sud de Basse-Terre.

Sur la route, nous apercevons la première baleine du voyage. En fait, elles sont deux. Nous les approchons à la voile en prenant garde de préserver ce que nous imaginons être leur espace vital. Le ballet est impressionnant: énormes souffles, dos, queue maintenue en l'air pendant de très longues secondes, sur le ventre puis sur le dos... Et en s'éloignant, une baleine passe à moins de 20m de nous. Alors que le sondeur indique 22m de profondeur, les baleines se dirigent vers la plage!

Guadeloupe, baleine dos 2Guadeloupe, souffle de baleinesBaleines


Quelques heures plus tard, ça n'arrête pas de chasser autour de nous. Nous distinguons ce qui semblent être des petits thons qui sautent dans le plus grand désordre pour échapper à un prédateur non-identifié.

Le jeudi 27 mars, réveil au petit jour direction Pointe-à-Pitre où nous devons récupérer le pilote automatique commandé 2 semaines plus tôt. Nous arrivons vers15h au port sous la pluie... une pluie qui n'en finit pas. En arrivant, nous apprenons que la capitainerie est fermée et oui, c'est la mi-carême!

Pointe-à-Pitre, escale technique

Au programme: réception et installation du pilote, bricolages divers, lessive, passage par le Décathlon et début d'appro pour la transat retour (prévue pour début mai).

Le pilote automatique se fait attendre... on espère que ce sera pour demain lundi!

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14 mars 2014 5 14 /03 /mars /2014 16:22

Saintes, oiseau

 

Après le carnaval à Roseau en Dominique, direction les Saintes où nous comptons bien ressortir masques et tuba! D'après les fichiers météo, 15 à 18 noeuds d'est, des conditions météo tranquilles pour la saison. Nous quittons le mouillage vers 7h, et sous le vent de la Dominique, c'est le panard, avec 2 ris dans la grand voile et un tour dans le génois, Cable Bay file à 7-8 noeuds au travers. Et nous qui craignions de devoir mettre le moteur! Entre la Dominique et les Saintes, quelques vagues s'invitent à l'occasion dans le cockpit, mais à vrai dire, ce n'est pas plus mal, car à 10h, on a déjà bien chaud!

L'archipel des Saintes, ce sont deux petites îles habitées (Terre-de-Haut et Terre-de-Bas) et des îlots rocailleux.

Terre-de-Haut, haut lieu de la croisière aux Antilles

Nous commençons par une escale à Terre-de-Haut, l'île la plus peuplée avec ses 1900 habitants.

12h30, ça y est, nous avons mis l'ancre face à la plage du Bois Joli, à deux pas du Pain de sucre. Nous apercevons à quelques mètre un nageur en compagnie d'un dauphin qui n'a pas l'air peureux! Nous ne tardons pas à enfiler nos masque et tuba. Ça vaut le coup d'oeil.

Pendant les quelques jours que nous passons ici, nous explorons les fonds marins et parcourons l'île à pieds. Peu de voitures, mais beaucoup de scooters loués à la journée. Et un très grand nombre de bateaux au mouillage (en général sur corps-morts) dans la grande baie face au bourg de Terre-de-haut.

 

Saintes

L'Anse du bourg à Terre-de-Haut

Saintes, Fort NapoléonVisite du Fort Napoléon

Saintes, vue sur Pain de SucreVue sur l'Anse du bourg (Cable Bay est mouillé derrière le pain de sucre)

Saintes, plage de Pompierre La populaire plage de Pompierre

Saintes, la vacheDures, dures les feuilles de bananiers!

Saintes, tourment d'amourLes Tourments d'amour, une spécialité des Saintes.

L'histoire raconte que les femmes des pêcheurs les confectionnaient en leur absence pour leur retour. Initialement fourrés à la confiture de coco, on en trouve aussi à l'ananas, à la papaye ou encore à la goyave. Nous avons adopté ceux à la coco!


Terre-de-bas, beaucoup moins touristique que Terre-de-haut

Un petit quart d'heure au moteur suffit pour rallier le mouillage de Grande Baie sur Terre-de-bas. A part les embarcations des pêcheurs, on compte trois-quatre voiliers au mouillage.

 

Saintes, vue de terre de BasVue sur le mouillage de Grande Baie

Saintes, grande anse

La plage de Grande Anse

Saintes, balladeBalade dans la forêt

Saintes, vipèreIl paraît que c'est une vipère... pas méchante.

Saintes, cohabitation iguanes et biquettesCohabitation des iguanes et des biquettes


Marie-Galante, la galette (parce qu'elle est toute plate!)

Encore une petite nav' bien agréable à la fraiche et au près. À midi, nous arrivons au mouillage de Saint-Louis.

 

Marie Galante, Saint-LouisSaint-Louis
Marie Galante, casier en construction Casiers faits maisons (ça change de ceux qu'on connaît)

Marie Galante, restau flottantRestau les pieds dans l'eau!

Marie Galante, nord ouest 2Marie Galante, nord ouestEn allant vers le nord-ouest de Marie-Galante, de jolies plages...

Marie Galante, mangroveLa rivière du Vieux Fort


Avant de quitter Saint-Louis et Marie-Galante, nous ne résistons pas à l'appel des Hobie Cat 16 (catamarans de plage). Il faut dire qu'ils ont moins de trois mois et que les voiles "race" sont à peine étrennées. A 25€ de l'heure, ce n'est pas volé! Même si le vent ne souffle pas très fort et que je suis un peu lente à sortir au trapèze, on s'est quand même fait quelques bords au près au double trap', ça nous a changé de Cable Bay!

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 18:15

Roseau

 

Adieu la Pointe du Bout et sa petite marina bien tranquille - première escale au ponton de ce côté-ci de l’océan. Nous faisons route vers le nord : cap sur la Dominique avec une escale à Saint Pierre où l’imminent carnaval se fait sentir.

Le dimanche 2 mars, la navigation entre la Martinique et la Dominique se fait dans des conditions météo idéales: 15 nœuds au travers, rien à voir avec nos expériences précédentes entre Saint-Vincent, Sainte-Lucie et la Martinique. Pas une vague pour arroser le cockpit, Cable Bay file à 7 nds tranquillement avec toute la toile, ça aussi c’est une première. L’étrange façon de naviguer de certains catamarans de location nous laisse perplexes. Mine de rien c’est distrayant à voir…

 

Carnival son

 

En arrivant le long de la côte de la Dominique, nous apercevons une première petite ville colorée et animée. Les enceintes crachent fort, c'est le carnaval.

 

Ici, fini les embouteillages connus en Martinique. On retrouve les mini-vans collectifs, comme au Cap Vert et les routes n'ont pas l'air encombrées. Il faut dire aussi qu'il y a moins d'habitants (dans les 70 000 contre 400 000 en Martinique).

 

Roseau mouillage chance 37

 

Au sud de Roseau, nous sommes accueillis par un boat boy à qui nous expliquons que nous ne souhaitons pas prendre de bouée. Il nous indique où mettre l'ancre (une petite zone entre les 2 pontons des hôtels sans corps mort et avec 10 à 20 m de fond). Nous nous mettons finalement à côté d'un Chance 37. C'est un peu le grand frère du Centurion 32: sorti du même chantier, mais un poil plus grand et un poil plus récent. Augustin, le capitaine, a acheté le bateau il y a quelques mois en Martinique et se balade dans les Antilles. En ce moment, Agathe et Victor font un bout de chemin à bord. Ces petits chanceux nous racontent comment ils ont été conviés au cœur d’un jardin secret et nous offrent un pamplemousse, de la cannelle fraîche, de la citronnelle fraîche…

 

Pendant les quelques jours que nous passons ici, nous profitons du carnaval et de l'ambiance très festive qui règne à Roseau. Les habitants que nous rencontrons sont accueillants et même parfois bavards (ça devient un peu galère quand ils nous parlent créole... on ne comprend plus rien!). Les murs de son ambulants sont impressionnants. On ne peut s’empêcher de penser aux oreilles des enfants qui défilent juste derrière…

 

Carnival 1

Carnival the King

Carnival 14

Carnival 12

Carnival 10

Carnival 5

 

En explorant les alentours, nous découvrons une végétation luxuriante, des cascades et des sources d'eau chaude. Pas surprenant que la Dominique soit célèbre pour sa nature! Pour les rafraîchissement, les jus de fruits locaux sont incomparables.

 

Transport de touriste

route vers Trafalgar Falls 2

Sur la route de Trafalgar Falls

Trafalgar Falls

Trafalgar Falls Ophélie

Trafalgar Falls retour à Roseau

 

Yohcoco

Yohan teste le lait de coco, il approuve!

 

Seules ombres au tableau de notre passage à Roseau: le mouillage, parfois rouleur la nuit, et les difficultés d’approvisionnement lors du carnaval : tout est fermé.

 

Demain, nous quittons la Dominique pour les Saintes au sud de la Guadeloupe, en espérant que le vent gonfle les voiles (en ce moment, les alizés sont un peu faiblards…)!

 

colorfull

 

Roseau sunset

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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 20:06

Martinique Grand-Rivière 2

 

Premiers pas en Martinique - Le Marin, Le Vauclin et la grève de l'essence

Nous arrivons en Martinique le 29 janvier par Le Marin au sud, tip top pour faire l'appro: supermarché avec ponton à annexes, le rêve, surtout que Will nous prête sa grande annexe à moteur, plus pratique pour rapporter une quinzaine de packs d'eau au bateau que le kayak!

Sur Le Marin en soit, pas grand chose à dire: une quantité innombrable de bateaux au mouillage (on recroise pas mal de gens qu'on n'avait pas vus depuis le Cap Vert), des bouchons (la grève de l'essence s'annonce dans les jours à venir, du coup tout le monde fait le plein) et de grands immeubles en béton. On trouve que c'est moche mais on nous avait prévenus. Pour contrebalancer, les locaux sont majoritairement très accueillants bien qu'assez moqueurs quand on ne comprend pas le créole. Nous avons aussi eu le plaisir de rencontrer des jeunes motivés et pleins de projets (rénovation de bateaux, voyage et travail).
Nous n'en dirons pas autant de certains marins restés à quai trop longtemps, et qui nous ont semblé bien aigris. Une petite anecdote: à la marina du Marin, il y a un petit ponton gratuit auquel sont amarrés des bateaux à couple. Le hic, c'est que certains propriétaires des bateaux amarrés ici se permettent de privatiser le ponton et refusent que quiconque se mette à couple de leur bateau. Il faut dire qu'en général, quand on se met à couple, on est gentiment accueilli par son voisin, qui vous donne même un coup de main!

Côté cuisine, nous découvrons les bokits (des sandwichs locaux qui ont pour particularité d'être frits) et par la même occasion le giraumon (une sorte de courge qui se mange en crudité ou cuite).

Depuis Le Marin, nous expérimentons l'autostop en Martinique pour rejoindre le Vauclin, très bon spot de kite. Malgré un réveil matinal (genre 5h du mat'), le vent n'est pas au rendez-vous. La séance de kite s'achève une heure après avoir commencé... Les aléas météo!

La pointe du bout et Fort de France

Le 6 février, nous accueillons Fabrice à la pointe du bout pour 3 semaines sur Cable Bay et décidons de repartir vers les Grenadines qui nous ont tant plu et qui offrent un super terrain de jeu pour la croisière.

Nous profitons de notre passage à la pointe du bout pour nous balader à Fort de France.

Martinique Fort de France 2La cathédrale de Fort de France


Anse Noire, Anse Dufour et Grande Anse

L'équipage au complet, nous levons l'ancre vers le sud de la Martinique. Petite nav' côtière, snorkelling, balade à terre et on recommence.


Martinique Anse noire 2Anse Noire (plage de sable noire), à deux pas de l'Anse Dufour (plage de sable blanc)

Martinique entre l'anse Noire et l'anse Dufour

Entre l'Anse Noire et l'Anse Dufour

Martinique - Grande Anse

Grande Anse

 

Sainte-Anne

Après une navigation au près (et donc bien humide) nous arrivons au Marin pour faire un complément d'appro. Nous ne trainons pas et mettons l'ancre à Sainte-Anne, près de la plage de la pointe marin.

A terre, une belle balade côtière nous amène de Sainte-Anne (sur la côte Caraïbe) à l'anse Trabaud (sur la côte Atlantique, plus agitée), en passant par l'étang des salines.

 

Martinique Etang des salines encore de la mangrove

Martinique Etang des salines passerelle

L'étang des Salines

Martinique entre Sainte-Anne et l'anse Trabaud

Entre Sainte-Anne et l'Anse Trabaud

 

En arrivant à l'anse Trabaud, nous croisons les deux dernières voitures qui partent du parking avant le coucher du soleil. Elles nous déposent opportunément à Sainte-Anne, nous évitant une bonne heure de marche sur la piste caillouteuse à la tombée de la nuit.

Descente vers les Grenadines: escales à Sainte-Lucie puis Saint-Vincent

Le passage entre la Martinique et Sainte-Lucie est un peu agité, mais dans ce sens, on est au portant, et on reste donc au sec! En plus, la pêche est bonne, et c'est une nouvelle fois la loi des séries. Nous pêchons notre premier barracuda, le temps de le vider et de le préparer, ça mord à nouveau, et cette fois, c'est un thon!

 

Sainte-Lucie Thon Le thon!


Nous arrivons en fin d'après-midi à la Soufrière au sud de Sainte-Lucie. Ce soir, steaks de thon au menu!


Sainte-Lucie La Soufrière

Arrivée au mouillage de la Soufrière

 
Après une nuit au mouillage (rouleur), direction Wallilabou sur l'île de Saint-Vincent.

 

Saint-Vincent Wallilabou

Wallilabou

 

Nous explorons les alentours à pieds, ce que nous n'avions pas fait lors de notre premier passage. A notre retour au mouillage en fin de matinée, nous sommes surpris de trouver le chemin qui mène à la plage fermé par une grille cadenassée. La gardienne nous explique que nous sommes les bienvenus, mais que ce n'est pas le cas de tout le monde. Wallilabou n'est finalement pas une facette si "authentique" de Saint-Vincent que ce que nous avait laissé penser notre premier passage éclair. La ville côtière de Barrouallie, à quelques kilomètres au sud nous offre un autre aperçu de l'île. En fin d'après-midi, sur la plage, les locaux boivent du rhum, on vient nous taper la discut', on nous dit qu'il faut venir au mouillage ici, que c'est sûr pour le bateau, que c'est dommage que presque tous les bateaux aillent mouiller à Wallilabou.

 

Saint-Vincent Barroualli 1Barroualli

Saint-Vincent Barroualli 3La plage de Barroualli en fin d'après-midi


Ce soir, c'est papillote de thon et barracuda, on n'avait jamais goûté le barracuda, mais franchement on trouve que c'est un délice!

Hors des sentiers battus (et oui, ça existe aux Grenadines!), la petite île paisible de Baliceaux

On n'y croyait pas, mais on l'a trouvée, l'île de Baliceaux à l'est de l'archipel. Nous mettons l'ancre devant une plage de galets, et débarquons à terre à la nage. En traversant l'île, nous ne croisons pas d'habitants, mais quelques constructions (des sortes de cabanes), un grand troupeau de chèvres et des poules. Les fermiers restent invisibles.... En fin d'après-midi, un nouveau bateau arrive au mouillage pour la nuit.

Et nous reprenons la douce habitude de caboter d'île en île aux Grenadines...

Tous les matins, nous levons l'ancre vers un nouveau mouillage, avant de nous jeter à l'eau, d'explorer les fonds marins avec nos palmes, masque et tuba et d'aller nous balader à terre. Ce n'est pas la première fois qu'on nous fait la remarque: les îles de l'Atlantique et des Caraïbes ne sont décidément pas plates!!! La journée s'achève généralement par un apéro et une partie de tarot (avec un équipier supplémentaire à bord, on atteint le nombre minimum de joueurs!).

Canouan snorkelling mise à l'eau 5

Canouan étoile de mer 1

Baignade depuis le bateau à Canouan

Canouan barrière de corailLa barrière de corail de Canouan

Petit Saint-Vincent snorkellingSnorkelling dans le lagon de Petit Saint-Vincent

Petit Saint-Vicent plage 2Petit Saint-Vicent plage 1La plage de Petit Saint-Vincent

 

Petit Saint-Vincent est une île privée occupée par un complexe hôtelier. En faisant le tour par la plage pour rejoindre la barrière de corail, on croise les résidents installés dans leur transat privé face à la mer. Farniente.

 

Union Island Man Made Paradise"Man made paradise" à Union (on en parle dans l'article précédent mais il n'y avait pas la photo!)


A Mayreau, nous expérimentons cette fois-ci le mouillage de Salt Whistle bay au nord de l'île... après avoir essayé d'aller voir l'épave (trop profonde pour nous: 10-12m) au large de Saline Bay.


Aux Tobago Cays, surprise! En comparaison avec notre premier passage il y a quelques semaines, les Tobago Cays sont incroyablement moins bondés, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Aux Tobago Cays, les animaux ne sont décidément pas craintifs. Les oiseaux viennent littéralement nous manger dans la main (des petits morceaux de pâte à pain), les grosses tortues ne s'enfuient pas quand on plonge et nage à côté d'elles. Les raies sont un peu plus frileuses pour se laisser approcher, mais à peine! Par contre, nous avons bien fichu la trouille à un iguane que nous n'avions pas vu quand nous sommes passés près de lui, il est tombé de son arbre à deux pas de nous! En faisant le tour de l'île de Baradal à la nage, nous avons croisé une "petite" tortue nettement moins nonchalante et plus joueuse que les grosses que l'on voit souvent.


Tobago Cays - tarot 1Le tarot!

Tobago Cays - sunsetLe soleil se couche derrière Union


En arrivant à Bequia, nous mettons l'ancre à deux coups de palmes de Rocky Bay, un de nos spots de snorkelling préférés jusqu'ici. Le mieux, c'est près de la cardinale. Le relief, la faune et la flore sont top.

 

Bequia Admiralty Bay vue de la côteEn fin d'après-midi à Bequia...

Bequia vue sur Admiralty Bay

Vue sur Admiralty Bay depuis Mount Pleasant


Remontée vers la Martinique

 

Fabrice avait envie d'expérimenter la navigation de nuit, nous quittons donc Bequia en milieu d'après-midi après un dernier passage par notre spot de snorkelling fétiche de Rocky Bay.

 

Bequia vers Saint-Vincent 2

En route vers Saint-Vincent

 

Nous faisons le trajet jusqu'à Grande Anse (Martinique) en une petite vingtaine d'heures. Une fois n'est pas coutume, la nav se fait au près dans des conditions très (trop) calmes sous le vent des îles... et très musclées au passage des pointes entre les îles. Entre Saint-Vincent et Sainte-Lucie, non-seulement le vent forcit, mais il se met à pleuvoir des cordes, autrement dit, on n'y voit rien! De même, après avoir dû faire du moteur sous le vent de Sainte-Lucie, nous nous faisons tremper dans le passage entre Sainte-Lucie et la Martinique. En plus, il faut tirer des bords. L'excellente nouvelle de cette nav un peu sportive, c'est que maintenant c'est sûr, Fabrice n'a pas le mal de mer!

De retour en Martinique, premières plongées aux Antilles

A Grande Anse, les clubs de plongée de manquent pas, et après avoir découvert les fonds marins avec masque et tuba, Yohan et Fabrice passent à la plongée bouteille, une nouvelle dimension!

 

En rejoignant la Pointe du bout où nous avons réservé une voiture, nous pêchons notre deuxième barracuda!

Martinique deuxième Barracuda 1Barracuda!


Aperçu de la Martinique en voiture

Au programme de ces deux jours de location de voiture: la presqu'île de la caravelle, la route de la trace, le nord de la Martinique, la montagne pelée, les rhumeries... Sans oublier les bouchons, ce fléau martiniquais. En effet, dès 5h45 (on n'a pas essayé plus tôt), ça bouchonne en direction de Fort de France et de l'aéroport. L'horreur pour tous ceux qui doivent en passer par là tous les jours!

 

Martinique Presqu'île de la caravelle 1

Martinique Presqu'île de la caravelle 2

Presqu'île de la caravelle, une belle balade de 3h, ponctuée de passages ombragés.

 

L'habitation Clément: un grand parc avec une belle palmeraie, l'ancienne distillerie, une exposition temporaire qui nous a conquis et on termine par la dégustation.

 

Martinique rhumerie Clément distillerie

La distillerie

Martinique rhumerie Clément chais

Les chais

Martinique rhumerie Clément habitation

La maison principale

Martinique habitation Clément expo

Martinique habitation Clément expo Funky bunny

Martinique habitation Clément expo Lo que callas

Martinique habitation Clément expo Lo que dices

L'expo temporaire

Martinique rhumerie Clément dégustation 2

La dégustation

 

Après quelques heures de voiture, nous arrivons tout au nord, à Grand-Rivière.

Martinique Grand-Rivière 1Grand-Rivière, départ d'une randonnée dans la forêt primitive

Martinique Grand-Rivière 3

Grand-Rivière, vers l'est

Martinique montagne pelée vue de Saint-Pierre 1

Vue sur Saint-Pierre (l'ancienne capitale de la Martinique, décimée par l'éruption de 1902) et la montagne pelée

 

Martinique Plage SchoelcherLe soleil se couche sur la plage de Shoelcher...

(On choisit de traîner un peu pour éviter les bouchons, et ça marche, en partant vers 19h, ça roule!)


Notre équipier a maintenant rejoint la métropole, de notre côté, ménage, lessive et bricolage à la marina de la pointe du bout... Avant de repartir bientôt vers le nord en commençant par la Dominique et la Guadeloupe.

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4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 22:18

Pointe du Bout - Martinique

Déjà presqu'un mois aux Antilles! Il est temps d'écrire quelques lignes.

Nous sommes arrivés sur l'île Union aux Grenadines au petit bonheur la chance et cela s'est avéré être un bon point. Après plus de deux semaines de mer, l'ambiance rasta s'accorde bien à notre rythme, et pour agrémenter le tout il y a un grand choix d'îles à quelques heures de bateau: les Tobago Cays, Mayreau, Petit Saint Vincent, ...

 

Union Island

Le bateau du père de Pitchou quitte Clifton.

 

Mouillage de Clifton - Union Island

Le mouillage de Clifton, au vent de l'île Union est bien protégé de la houle par une barrière de corail. Les fonds sont parfois de tenue moyenne. La zone peu profonde à l'est est le terrain de jeu des kitesurfeurs et on y trouve un petit îlot habité par son créateur "the man made paradise". Un local a fait son caillou artificiel dans le lagon en déposant quelques coquillages et un peu de ciment! Après quelques temps, il y a construit son bar et une cabane dans laquelle il vit à l'année - sauf tout de même par fort coup de vent. Il propose désormais rhum et musique en terrasse à ses clients venus en annexe.

 

L'autre bon plan de Clifton, à terre ce coup-ci, c'est le Big Citi. On y mange local à prix local! Il est ouvert toute la journée pour boire une Hairoun (bière locale) ou profiter du Wifi.

 

Big Citi


Clifton est un bon souvenir aussi pour les gens rencontrés sur place: un père et son fils (Pitchou) qui ramènent un petit bateau en bois des années 50 du Brésil à Saint-Martin, un voisin de mouillage qui a pour annexe un petit dériveur en bois type optimiste... et des locaux très agréables.

 

Pram

La star du mouillage! L'annexe se gréé en 2 secondes et se démonte en 2 parties pour les traversées.


Comme partout où nous sommes allés dans les Grenadines, nous apprécions l'architecture des bâtiments et maisons à Clifton. Ici, pas d'immeubles, très peu de maisons en béton, la majeure partie des constructions sont en bois, peintes de couleurs vives, ce qui n'est pas sans nous rappeler la Nouvelle Zélande.

 

Marché Union Island

Le marché fruits et légumes de Clifton.

 

Mouillage de Frigate Island - Union Island

 

Union Island Freigate Island

A l'arrière plan, l'île Frégate.

Union Island b

Les défunts auraient pu avoir vue sur une marina, et non! Projet abandonné. A côté de Frégate.

 

Après une première matinée d'initiation à Clifton à notre arrivée de transat, nous sommes venus ici pour prendre un deuxième cours de kite avec Will, Brevet d'État de kite - sur son bateau Gitan Gîte. Il propose des semaines de charter/kite, disons-le clairement à la "roots" et également des cours de kite itinérants dans tous les spots des Grenadines. Pour nous c'était royal: on pose l'ancre sur le spot à côté de son bateau et on se rejoint sur le banc de terre de Frigate Island pour préparer l'aile. Le site est excellent pour débuter car on a toujours pieds (comme à Clifton mais avec beaucoup plus d'espace).

Contact: Kite School Charter Caraïbes, gitangite@hotmail.fr
(Les 4 personnes de Lorient à bord étaient ravies de leur kite trip.)

 

Kite à Union Island

Tentative de waterstart

 

Mouillage de Chatham Bay - Union Island

A l'ouest de l'île Union, nous faisons escale à Chatham Bay: une grande plage de sable blanc bordée par la forêt. Nous sommes impressionnés les bars restaurants, plus nombreux que les bateaux au mouillage!

 

Pecheur Union Island

Il n'y a pas que des bars mais aussi des pêcheurs.

 

Mouillage des Salines - Mayreau

 

Mayreau

 

Mayreau est une petite île avec une vraie vie locale. Le point de vue sur les Tobago Cays depuis l'église est magnifique.

 

Tobago Cays

De la célèbre église de l'île, la vue sur les Tobago Cays

 

Mouillage devant l'îlot Jamesby - Tobago Cays

A notre arrivée, même si on s'y attendait, le très grand nombre de bateaux au mouillage est impressionnant. Nous mettons l'ancre devant la petite île Jamesby et sa superbe plage (en plein vent, mais vue du bateau, c'est paradisiaque!).

Le site en soi est superbe: un lagon avec des îlots. Par contre, la population est uniquement touristique et, pour nous, cela reste un mouillage - très fréquenté - de passage. On croise dans la réserve marine que constituent les Tobago Cays des tortues - comme partout aux Grenadines -, des raies, des iguanes et un énorme ferry à voile à 4 mâts. Apparemment, il y a un site de snorkeling avec du très gros poisson à l'est, côté océan, après la "Dinghy pass".

 

C aussi ça les Antilles

Le plus gros du mouillage, c'est aussi ça les Antilles...

 

Mouillage au sud de Petit Saint-Vincent

 

Après une courte nav' matinale au départ des Tobago Cays, nous contournons l'île Morpion (c'est juste un banc de sable avec un parasol dessus!), et nous atteignons Petit Saint-Vincent sous une averse! En explorant le mouillage avec palmes, masque et tuba, on découvre un véritable "nid" de langoustes, juste sous le catamaran mouillé devant nous. Elles ont élu domicile dans un bidon en ferraille qui gise sur le sable!
 

île Morpion

L'île Morpion

Petit St Vincent

Petit Saint-Vincent en plein approvisionnement.

 

L'île de Bequia, escale technique

 

Bequia

Maisons colorées

 

L'île de Bequia est réputée comme escale technique. Apparemment on y vient de toutes les Grenadines... Nous mettons donc l'ancre à Admiratly Bay, une grande baie protégée où mouillent de très nombreux bateaux. Nous faisons réparer le génois.

 

Bequia b

On régate là-dessus.

 

En attendant, nous profitons de notre semaine à Bequia pour explorer l'île. Nous découvrons, par hasard, un petit spot sympa pour le snorkeling à la sortie nord du mouillage, au niveau de Rocky Bay. En kayak, pas besoin de ramer, le vent et le courant nous poussent. Le retour est naturellement plus sportif!

A pieds, guidés par les indications des habitants, nous parcourons la côte est de l'île, de Spring Bay jusqu'à Park Bay. De ce côté de l'île, les touristes semblent incroyablement moins nombreux! Les plages que nous découvrons sont bordées de cocotiers. Sous les assauts du leatherman, notre première noix de coco finit par céder; nous la trouvons à notre goût. Pour le retour, un anglais s'arrête spontanément et nous dépose à Port Elisabeth... Même pas la peine de tendre le pouce.

 

Bequia, On se lance dans l'artisanat coco

Qui veut goûter?

 

Côté bars et restaurants, le front de mer devant le mouillage en regorge! Les rotis (des sortes de galettes fourrées à la viande, au poisson ou aux légumes sauce curry) sont une option économique pour manger sur le pouce (12 $EC, soit à peine 4€ pour un roti au poulet).

A Bequia, nous rencontrons Sev et Mathieu, que nous avions croisés sur les pontons de Mindelo et qui étaient partis en transat quelques jours avant nous. Nous partageons le barbec' à bord de leur bateau, le premier depuis le mois d'août et notre départ de France, un régale! Le dimanche après-midi, nous rejoignons la plage de Friendship Bay où se tient une partie du Bequia Music Festival. Plusieurs groupes se succèdent, la musique est sympa mais l'ambiance est assez "Garden Party" et les locaux ne sont pas très représentés. A quatre heure de l'après-midi, le rhum "Mount Gay" (sponsor du festival) coule à flot. Nous retrouvons Sev et Mathieu et ne tardons pas à rentrer vers Port Elisabeth.

 

lien vers le blog de Sev et Mathieu (monsieur est skipper de Pen Duick 1): link

 

Oui Oui 84.5 degrés! Strong

Friday Night aux Grenadines: du gros son dans la rue et parfois du rhum à 85 volts...

 

Malgré la présence très marquée d'un tourisme massif (quantité de bateaux de locations et de charter s'arrête ici), les habitants sont accueillants. Au détour d'une ballade, un inconnu croisé dans la rue vous offre un fruit pour agrémenter le punch du soir, juste par gentillesse!

Mouillage de Wallilabou - île Saint Vincent

 

Wallilabou b

 

Le mouillage, sur la côte sous le vent (ouest) de l'île de Saint-Vincent offre un très bon abri. Par contre, la grande profondeur de l'anse impose de se mettre très près de la plage de sable noir et de s'amarrer à terre. Les locaux proposent leur service - payant - que l'on peut décliner en insistant un peu. Nous n'avions plus de dollars est-carribéens et avons troqué notre petit service "portuaire" contre nos derniers chorizos du Cap Vert. Un des films " Pirate des Caraïbes " a été tourné ici laissant comme vestige des décors rendant Wallilabou célèbre.

 

Wallilabou a

 

Remontée vers la Martinique

Nous faisons le trajet en deux jours avec une nuit au corps-mort de la Soufrière sur l'île de Sainte-Lucie. La nav' s'est faite au près dans des conditions très calmes sous le vent des îles... et très musclées au passage des pointes entre les îles. Génois roulé de quelques tours et 2 ris dans la grand-voile, nous sommes prêts à nous faire rincer avec de belles grosses vagues et pas mal de vent. On pense à Will - habitué de la route Martinique-Grenadines - qui nous disait: " je ne sais pas qui leur a mis ça dans la tête mais beaucoup de gens croient que la mer des Caraïbes est plate! ".

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 00:11

Le bateau est mouillé dans la baie de Clifton à Union Island - Saint Vincent et les Grenadines. Le vent portant a soufflé continuellement entre 15 et 25 noeuds. Les alizés ne sont pas un mythe et les 2130 nm se sont écoulés en à peine plus de 15 jours.

Mardi 24 décembre 2013,

Cable Bay commençait sérieusement à s'énerver, il tirait si fort sur ses amarres que l'une d'elle a cassé net! L'appro est faite: beaucoup de chorizo car c'est ce que nous avons trouvé de mieux sous vide à Mindelo, beaucoup de farine car nous faisons notre pain et parfois des crêpes, du yaourt longue conservation à 24°C, c'est pas mal ça, fruits et légumes dont beaucoup d'oignons et de patates, riz, pâte, lentilles, conserves, eau, lait, steaks végétariens, oeufs, pâtés, ... La liste est longue, l'appro est faite donc et nous quittons enfin la marina de Mindelo avec le sourire au lèvre et il est vrai une pointe d'appréhension.
Nous ne sommes pas sortis de la baie que nous cassons le stick! Un signe? Quelques minutes plus tard, nous sommes vraiment partis et filons comme une balle sous génois seul dans le couloir de vent entre les îles de Santo Antao et Sao Vicente. Encore un problème! Au niveau du régulateur d'allure, une petite goupille a cassée et nous nous déroutons sous le vent de Santo Antao pour trouver moins de mer et réparer. C'est fait, il ne reste plus qu'à quitter la zone de dévent... Quelques miles plus tard, avant la tombée de la nuit et après un sale moment sans vent mais avec des vagues dans tous les sens - le pire question confort - la terre a disparu.
Première nuit, premiers quarts, 2 heure du matin " Yohan, Navik fait n'importe quoi! ". En effet, nous sommes partis au lof quelques fois à cause des vagues qui frappent l'arrière tribord du bateau et cette fois-ci, la pale immergée du régulateur n'a pas résisté. Cassée, coulée. Questionnement: demi-tour? Non! Nous continuons avec des quarts de 2 heures. 2 vraies heures à dormir pendant que l'autre barre puis entre-deux-quarts pour se nourrir, se laver, faire le point, ... Et on inverse.
C'est long... Nous avons fait 142 nm ces premières 24h, il en reste un peu moins de 2000.

Dimanche 29 décembre 2013

Tôt le matin, le vent a faibli - ce sera notre plus petite journée avec 129 nm - et je décide de me libérer en branchant le pilote. Je sais très bien qu'il ne tiendra pas longtemps car une pièce en plastique cassée a été recollée par mes soins. Le vent qui était nord-est commence a tourné est et je mets les voiles en ciseaux. Le temps passe doucement, nous lisons, nous mangeons très bien, nous jouons au pendu - c'est vraiment naze comme jeu, nous gagnons tout le temps jusqu'à ma victoire avec le mot ZIZANIE! - pas un cargo pour nous déranger bien qu'Ophélie soit prête à feuler. C'est la période des lunes hamacs, un bel hamac jaune précède le soleil.
Tudo Bem, les jours passent, les recollages du pilote aussi. Je finis par trouver une nouvelle méthode qui tiendra jusqu'au bout... Chouette. Maintenant c'est la pièce fixée sur la barre qui prend du jeu et qu'il faut resserrer périodiquement. Malgré tout ça, le p'tit vieux pilote s'en sort admirablement bien et nous nous offrons de belles et grandes tranches de sommeil.

Mercredi 1er janvier 2014

Le soir du réveillon, après notre bouteille de champagne - merci Bertrand - nous avons croisé notre premier cargo. Nous nous sommes mutuellement souhaités la bonne année par VHF! Qui a dit que les cargos ne répondaient pas.
Vers 13h30 TU, nous passons la barre des 1000 nm - prononcez milmil - restants. Nous avons fait plus de la moitié de la route.

Pour les anglophones:

I must go down to the seas again, to the lonely sea and the sky,
And all I ask is a tall ship and a star to steer her by,
And the wind's song, and the white sail's shaking,
And a grey mist on the sea's face and a grey dawn breaking,

I must go down to the seas again, for the call of the running tide
Is a wild call and a clear call that may not be denied;
And all I ask is a windy day with the white clouds flying,
And the flung spray, and the blown spume, and the seagulls crying.

I must go down to the seas again to the vagrant gipsy life,
To the gull's way and the whale's way where the wind is like a whetted knife;
And all I ask is a merry yarn from a laughing fellow rover,
And quiet sleep and a sweet dream when the long trick's over

Sea-fever (1902)
John Masefield

Samedi 4 janvier 2014

La météo évolue. Toujours soleil/nuages mais avec parfois de la pluie. Toujours une belle "houle" (sinusoïde) au baromètre mais qui est passée de 1018-1015 hPa à 1015-1012 hPa. En parlant de la houle, nous n'avons jamais eu beaucoup de mer - je dirais de 1 à 3 mètres - mais ça roule quand même pas mal.
Nous mangeons toujours aussi bien et nous n'avons jamais été aussi propres en mer. Quel plaisir de se trouver à poil au milieu de l'océan pour une bataille de sceau d'eau à 26°C.

Mardi 7 janvier 2014

Terre! Nous apercevons la Barbade. Encore une centaine de milles.

Mercredi 8 janvier 2014

Pleins de cailloux à l'horizon, moins de 40 mètres au sondeur, eau turquoise, nous arrivons aux Grenadines et visons Union Island pour y faire notre entrée. Il y a beaucoup de monde dans ce petit port naturel protégé par des récifs et nous peinons un peu pour nous trouver une place.
Premier pas à terre, petit mal de terre. Nous avons choisi cette île au hasard et nous sommes bien tombés. C'est mignon, les gens sont très agréables... Notre première surprise a été l'ignorance des douaniers: ils ne connaissaient pas le Cap Vert!
Après notre petit restau retour de mer, nous avons apprécié cette nuit continue au mouillage. Au passage nous vous conseillons le poulet jamaïcain au Big Citi.

Voilà, à bientôt avec quelques photos du coin. Enfin si on survit à notre initiation kitesurf demain...

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23 décembre 2013 1 23 /12 /décembre /2013 20:13

Santo Antao arrivée

 

Demain matin nous quittons Mindelo direction les Grenadines au sud des Caraïbes à quelques 2130nm. Tout est prêt, les alisés ont l’air bien établis et nous sommes heureux de quitter cette marina où nous sommes depuis trop longtemps.

 

Dans les grandes lignes, qu’avons-nous fait depuis notre première arrivée ici le 28 novembre ?

Avec Blandine et Yvon, nous sommes allés à Tarrafal de Monte Trigo sur l’île voisine de Santo Antao. Un chouette mouillage avec de belles rencontres, de belles langoustes, une superbe vallée verdoyante grâce à un bon réseau d’irrigation.

Déjà que le blog a été mis de côté depuis notre départ des Canaries par faute d’accès à internet, la chose ne s’est pas arrangée avec tout ça… Du coup, nous vous proposons seulement quelques photos commentées pour relater nos aventures:

 Santo Antao Tarrafal

Santo Antao Tarrafal 3

Voilà, commençons par le mouillage de Tarrafal de Monte Trigo au sud de l'île de Santo Antao avec sa plage de sable noir et de galets. Le débarquement était parfois humide - je ne suis pas un poête certes mais je connais l'euphémisme! Nous avons eu l'occasion de tester la barque taxi avec les pêcheur du village, grand confort.

 

Santo Antao tête de langouste

Accompagné de locaux, je suis parti à la chasse à la Langouste. J'ai dû me contenter d'un gros poisson perroquet mais bon, nous avons cuisiné et dégusté deux langoustes pêchées par les gars du village. Un bon moment!

 

Santo Antao i

Santo Antao papaye

Balade dans la vallée de Tarrafal, seule vallée cultivée du sud de l'île grâce à l'hydroponie. Nous avons eu la chance de croiser Rui, un guide du village qui parle parfaitement français et en connaît un rayon sur l'île et sur son village.

Il connaît toutes les plantes cultivées dans la vallée, et bien d’autres choses encore. Il nous explique notamment que l’électricité consommée par les habitants de Tarrafal est produite par un générateur qui ne fonctionne que quelques heures le midi et le soir. Un gros projet prévoit prochainement de faire venir l’électricité à Tarrafal depuis Porto Novo (principale ville de l’île).

 

Sao Pedro

Malagueta

 

 

 

 

 

Le temps presse!! Nous écrivons depuis l'alliance française avec un temps limité!!

Passons donc l'accrochage qui entraîna notre retour sur Sao Vicente et tous les tracas avec l'assurance pour parler de Sao Pedro. Avec Adriano, nous avons pris nos petites habitudes et le dimanche c'est baignade sur la magnifique plage tout près de l'aéroport avant de déjeuner au restaurant Café Bistrot Santo Andre.

De très bon moment! Pour ma part, la sieste était de rigueur après le cochon de lait. J'en profite pour vous parler de la malagueta: la sauce piment aussi incontournable au Cap Vert que la moutarde en France!

 

Aïe seulement 3 min avant la fin du wifi. Alors Joyeux Noël et Bonne Année.

 

 

 

 

 

 

Pour conclure, un grand merci à Adriano qui nous a beaucoup aidés notamment avec ses contacts parmi les artisans. Et enfin, notre parcours aux Cap Vert:

  carte cv

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3 décembre 2013 2 03 /12 /décembre /2013 19:27

cable bay

 

São Nicolau, mouillage de Porto do Tarrafal (du 23 au 26 novembre)

Après une nav' au près d'à peine 30h avec 2 contre-bords de 2-3h chacun pour nous recadrer, nous arrivons au mouillage de Porto do Tarrafal sur l'île de São Nicolau au coucher du soleil. Nous sommes impressionnés par le nombre de voiliers: plus d'une quinzaine mais il y a de la place!

 

Tarrafal Sao Nicaulo 2

 

Afin de découvrir un aperçu du centre de l'île, nous optons pour la balade au sommet du Monte Gordo (situé dans un parc naturel) depuis le village de Cachaço. Nous passons un bon moment là-haut mais la vue ne se dégage que très succinctement à quelques reprises! De retour au village vers 12h30, pleins de motivations, nous nous dirigeons à pieds vers la ville principale de l'île, Ribeira Brava. L'agent du parc naturel nous avait indiqué que Ribeira Brava était à 6km de Cachaço. Soit nous nous sommes mal compris, soit il y avait un autre chemin plus court... Toujours est-il qu'à 14h passées et après avoir traversé plusieurs villages, nous demandons notre chemin: nous sommes sur la bonne route mais encore à 12km (!!!) de notre déjeuner! Le paysage en vaut la peine. Nous continuons à pieds et cela ne semble pas bizarre aux Capverdiens. Il faut dire qu'au Cap Vert, les gens marchent beaucoup, y compris sur les routes principales. En dehors des transports collectifs et des taxis, très peu de particuliers ont des voitures; il y a donc peu de circulation. Moins d'un quart d'heure plus tard, nous montons dans un minibus (collectivo).

 

Sao Nicaulo a

le dragoneiro, un arbre endémique millénaire

 

Sao-Nicaulo-b.jpg

Sur les chemins du Monte Gordo...

Sao Nicaulo b (2)

 

Sao Nicaulo pauseQuel bonheur de manger enfin!!!

 

Nous rentrons tranquillement à Tarrafal en collectivo. Le conducteur s'arrête très souvent pour déposer ou embarquer des passagers. Il va même jusqu'à entrer en marche arrière dans de petits chemins pentus pour aller chercher une mamie. Si ce n'est pas du porte à porte!
Alors que nous montons la montagne, nous doublons de nombreux joggeurs...

Contrairement à notre première impression lors de notre arrivée à Tarrafal, l'île de São Nicolau n'est pas désertique!

Le lendemain, nous nous levons de bonne heure. Nous rangeons le bateau, Yohan va remplir les bidons d'eau au puit en face du mouillage. Un des Capverdiens qui faisait sa lessive s'interrompt spontanément pour l'aider à transvaser l'eau du seau dans les bidons. De mon côté, c'est opération "courses" avant notre départ pour l'île inhabitée de Santa Luzia. Nous quittons Porto do Tarrafal vers 12h30 après manger.

Santa Luzia, mouillage entre la plage et l'ilot Zinho (du 26 au 28 novembre)

 

Cette petite nav' de 25 nm se fait dans des conditions de rêve. Mer belle, peu de vent, du près, du travers et du portant selon les effets de site entre les îles. Le tout à une vitesse de 4 à 7 noeuds selon les molles et les rafales. Nous avons quand même fait presque 2h de moteur au départ sur mer plate, ce qui nous a permis de recharger les batteries!
Pour mon plus grand plaisir (et pour la première fois depuis notre arrivée au Cap Vert), un banc de dauphins vient nager autour du bateau. Ce ne sont pas des dauphins communs: ils sont noirs avec pleins de petites tâches blanches. Ils ne sautent pas devant l'étrave mais restent plutôt dans le sillage, collés à l'arrière du bateau!

 

Tatata

ça c'est du canot!

 

Pour les 10 derniers milles, nous débrayons le Navik, barrons et réglons les voiles au poil. Nous sommes en mode "régate". Nous faisons une entorse au règlement dans une zone de dé-vent de laquelle Yohan nous dé-scotche en pompant avec le génois. C'est que nous voulions aussi arriver avant la nuit!

Nous approchons du mouillage. Le soleil se couche à l'horizon sur une eau limpide, les couleurs sont incroyables, le moment magique.

Nous mettons l'ancre entre l'ilot et la plage, plus près de l'ilot rocheux par 9m car Yohan veut aller y chasser.

Le lendemain matin, Yohan met le kayak à l'eau et nous partons vers l'ilot rocheux. Du kayak, je vois des poissons sauter à la surface et j'aperçois de grosses masses sortir de l'eau au loin: des dauphins j'imagine (...j'espère!). C'est au moment où je me jette à l'eau pour découvrir le paysage sous-marin que Yohan attrape une très belle prise. Il tient notre déjeuner au bout de son fusil!

Mon plus gros poisson chassé!

miam

Il est frais mon poisson

 

L'après-midi, nous débarquons à terre, longeons la plage jusqu'au campement de pêcheurs puis traversons l'île par le chemin naturel creusé par l'eau.

 

Santa Luzia c

Santa Luzia a

Jeudi, nous nous levons avec le soleil et quittons le mouillage vers 7h30 avec l'intention d'y revenir bientôt! Et aujourd'hui, nous avons de la chance, à 8h30 Yohan remonte un très beau poisson, je dirais un thon! Nous le mangerons à notre arrivée à Mindelo.

 

thon

 

Arrivée à Mindelo

À 14h, nous avons mis l'ancre après une nav' sous-voiles mais en permanence appuyée au moteur. Les batteries sont à fond! Le thon pêché par Yohan est excellent, encore bien meilleur en steaks qu'en filets!

Je compte une trentaine de voiliers au mouillage, ça fait du monde... On est loin du mouillage sauvage de Santa Luzia quitté ce matin!

La marina n'accepte plus les réservations sur Internet avant le 7 décembre, mais à priori, ils ont une petite place pour Cable Bay samedi soir pour accueillir Blandine et Yvon, nos deux nouveaux équipiers pour quelques semaines au Cap Vert.

 

Sao Nicaulo coeur

Allez, on se prend pour Yann Arthus-Bertrand!

Love

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 19:25

Tarrafal Edou

 

Le mouillage de Tarrafal sur l'île de Santiago - du 11 au 19 novembre 2013

Toujours dans des conditions de vent et de mer idéales, nous rejoignons l'île de Santiago et mettons l'ancre à Tarrafal, face à une superbe plage de sable où les bateaux de pêche de toutes les couleurs sont tirés sur la plage. Nous ne regrettons pas d'avoir pris la résolution d'arriver de jour car aucune bouée n'est éclairée la nuit et d'après notre position GPS reportée sur notre carte NAVIONICS, le bateau est 50 mètres plus près de la plage, échoué!

En arrivant sur la plage, nous sommes accueillis par Guillaume et Lili, 23 ans, arrivés quelques jours plus tôt de Casamance sur Almarita, un First 30. Un super accueil! Nous déjeunons ensemble sur la plage pour 250 escudos (poisson ou poulet au choix) et échangeons sur nos escales.

A Tarrafal, Yohan commence vraiment à chasser, seul où avec nos voisins de mouillage, et nous mangeons régulièrement sa pêche! Miam! Sinon, une adresse où nous avons mangé un excellent poisson bien accompagné (400 escudos) un soir: le Zénite sur la place principale. Nous y avons également goûté un grogue local bien fort.

 

Tarrafal cBateaux de pêcheurs tirés sur la plage


Le seul moment un peu pénible: quand Yohan se fait harceler par quelques jeunes sur la plage qui veulent être payés pour garder l'annexe. Il nous en coûtera 450 escudos pour la promesse d'être tranquilles jusqu'à la fin de notre séjour. Notre voisin de mouillage, nous explique que même lui, pourtant capverdien paye parfois des gardiens d'annexe pour éviter tout ressentiment.

A Tarrafal, nous passons l'essentiel de notre temps entre le snorkelling (plongée avec palmes, masque et tuba), les balades dans les environs et la plage avec sa petite communauté.

 

Tarrafal i
Au coucher du soleil sur la plage, de nombreuses personnes jouent au foot, au volley, courent ou font de la muscu.

 

Tarrafal Santiago

Serra Malagueta, paysage époustouflant!
Tarrafal-Santiago-a.jpg... mais la majeure partie de la descente s'est faite alternativement entre les hautes herbes et au milieu des petits arbustes (notamment les acacias, qui nous ont bien griffés les jambes!)


Départ du mouillage de Tarrafal... nous avons eu du mal à partir!

Une fois la décision prise de partir, ça n'a pas été si simple...
Nous avions initialement prévu de partir vers 22h, histoire d'être sûrs d'arriver de jour à Faja d'Agua, sur l'île de Brava, la plus sud-ouest de l'archipel.
Mais... un bateau de pêcheurs a mouillé juste sur notre ancre... Nous croisons alors les doigts et mettons le réveil à 4h30, en espérant qu'ils partent pêcher de bonne heure. Ici les premiers rayons du soleil apparaissent vers 5h45-6h!
Et nous avons bien fait de nous lever de bonne heure! À 6h, l'ancre est remontée, le génois déroulé, direction Brava!

Le mouillage de Faja d'Agua sur l'île de Brava - du 20 au 21 novembre 2013

Après une nav' que nous trouvons efficace: nous parcourons 62 nm en moins de 11h, c'est avec grand plaisir que nous apprécions le coucher de soleil sur le mouillage, qui a notre grande surprise est très calme (pas toujours évident d'apprécier la qualité du mouillage avant d'y être, surtout quand dehors il y a de l'air et qu'on a du mal à imaginer que derrière la pointe rocheuse, il peut y avoir un mouillage tranquille!).

 

Faja da agua kCoucher de soleil sur Faja d'Agua à notre arrivée

 

Faja da agua h

Cable Bay au mouillage

Faja da agua j

Un mouillage parfait pour la chasse sous-marine et le snorkelling

Faja da agua c

Vers la ville principale de Vila Nova Sintra

Faja da agua e

Un endroit où l'on peut croiser un jeune homme allant chercher l'eau à dos d'âne.

 

Même si notre escale à Faja d'Agua a été brève, elle valait largement le détour!

En route vers les îles au vent!

D'après la météo que nous avons pu consulter grâce au WI-FI gratuitement accessible sur la place principale de Vila Nova Sintra, une fenêtre météo s'annonce pour vendredi et samedi (seulement 10-15 nds de nord-est), nous levons donc l'ancre vendredi midi direction Sao Nicolau au nord nord-est...

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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 19:04

Boa Vista o 

Passage rapide sur l'île de Sal (du 5 au 7 novembre 2013)

Après une escale d'à peine 3 jours au port de La Palmeira sur Sal, nous décidons de lever l'ancre. La mince affaire! Notre ancre est crochetée dans un caillou et un voilier est venu se mettre juste devant nous, ce qui fait qu'en manoeuvrant, nous sommes à moins de 2 mètres du bateau... Yohan se met finalement à l'eau avec masque et tuba et du deuxième coup parvient à fixer un orin sur l'ancre à 6-7 mètres. Cette fois l'ancre se décroche et nous mettons le cap au sud vers Santa Maria.
Palmeira pecheurs
La Palmeira, les pêcheurs déchargent le poisson sur le quai

Palmeira fontaineLa Palmeira, nous remplissons les bidons au point d'eau du village

cachupaA Espargos, capitale de l'île de Sal, nous mangeons notre première cachupa*
* La cachupa est un plat typique du Cap Vert, préparée à base de féculents (maïs, haricots, fèves par exemple). Elle peut en plus contenir un peu de légumes et de la viande.

Après une nav' agréable de quelques heures (nous ne pêchons toujours rien!), nous arrivons à Santa Maria, avec ses immenses plages de sable blanc et son importante offre d'hébergements touristiques. Le mouillage nous avait été recommandé par un jeune français installé à La Palmeira avec un projet d'école de voile, bar et restau sur la plage. Il nous l'avait vendu comme "non rouleur"... Cette nuit là, je n'ai pas pu dormir faute de roulis... Dès le lever du soleil, nous quittons le mouillage de Santa Maria et l'île de Sal pour Boa Vista. 
Boa Vista, ses Capverdiens, ses Sénégalais et ses investisseurs européens (du 8 au 10 novembre 2013)

Boa Vista Bour
"Bour" qui nous a donné quelques tuyaux sur Sal Rei

Après quelques heures de navigation efficaces et confortables, nous arrivons vers 11h30 près du mouillage nord de Sal Rei. Le vent de nord-est souffle fort (35 noeuds?). Nous découvrons qu'un grand brise lame a été construit en amont du mole. Il ne figure ni sur le guide de navigation que nous avons ni sur notre carte NAVIONICS!
Nous jetons l'ancre au milieu des bateaux de pêche, corps morts et voiliers à l'abandon. Elle accroche mal, l'espace est limité et le cadre est un peu industriel avec tous les containers. Nous rejoignons finalement le mouillage sud de Sal Rei avec ses quelques voiliers et les nombreux kitesurfeurs et véliplanchistes qui s'en donnent à coeur joie!
Quelques photos des véliplanchistes et kitesurfeurs... Comme on aimerait être à leur place!
Boa Vista mouillage 3
  Windsurfeur entre notre bateau et le bar de Moïse

Dès notre arrivée, nous faisons la connaissance de Moïse, capverdien, à peine 40 ans (il ne les fait pas) au bar de l'école de kite / planche à voile en face du mouillage: un mec adorable, bavard et qui connait tout le monde! 
Au cours de nos échanges avec les Capverdiens, Sénégalais (la majorité de ceux que nous croisons semblent être ici sans papier et travailler dans des boutiques de souvenirs sénégalais, ce ne sont pas les mêmes produits que les souvenirs capverdiens), Européens installés ici et les touristes de passage, nous avons commencé à découvrir l'île. 
D'immenses complexes touristiques proposant des séjours "all inclusive" ("tout compris") avec vol + pension complète se sont implantés sur les superbes plages de l'île. De nombreuses personnes rencontrées déplorent l'absence d'impact économique de ce tourisme sur l'île: les touristes de ces complexes sortent très peu, ne consomment quasiment pas à l'extérieur, et les hôteliers importeraient la quasi intégralité des produits consommés... Ils auraient même projeté de développer leurs propres entreprises privées de taxi, entrainant la mobilisation exceptionnelle des taxis capverdiens qui ont eu gain de cause. Par ailleurs, très peu de commerces proposant des services touristiques semblent détenus par des Capverdiens. A Boa Vista, beaucoup de bars, restaurants, entreprises de location de voitures, quad, moto, planche à voile et autres commerces... sont détenus par des Italiens.
Boa Vista est parait-il la meilleure île du cap vert pour goûter la langouste. Nous avons profité de notre passage à Rabil (que nous avons rejoint à pieds depuis Sal Rei) pour succomber à la tentation et n'avons pas été déçus!
Boa Vista premières langoustes
Miam!

Une petite journée de balade à pieds depuis Sal Rei nous a permis de découvrir une partie de la diversité des paysages de cette île.
Boa Vista j
Boa Vista m
Contraste entre désert et vallée

Boa Vista e
Bien que Boa Vista nous ait beaucoup plu, nous levons l'ancre le dimanche 10 novembre car le mouillage, calme, avait cependant un gros défaut pour nous: ne disposant pas de moteur sur notre annexe (rappelons que c'est un kayak gonflable...), nous devions ramer longtemps contre un vent fort pour rejoindre la plage... Cela limitait les allers-retours au bateau! Nous partons dans la soirée après une dernière bière chez Moise. Nous choisissons de partir le soir pour être sûrs d'arriver de jour sur l'île de Santiago (un peu moins de 80 nm nous séparent de notre destination). Depuis notre arrivée au Cap Vert (à La Palmeira à Sal) de nuit, où nous avons failli nous prendre une bouée non-éclairée, nous avons pris la résolution de faire notre possible pour arriver de jour dans tous les mouillages!
Boa Vista q
 
    
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